[Test] Sherlock Holmes The Devil’s Daughter PS4

Incarnez le célèbre détective dans le Londres de l’époque victorienne dans un jeu d’aventure, de fouille et usez de votre déduction pour résoudre les affaires.

Réalisation / graphismes / histoire

Le jeu utilise le Unreal Engine 3 pour un rendu plus détaillé de l’univers, de la ville de Londres, des animations des personnages. Dans l’ensemble le jeu est plutôt réussi, beaucoup de détails sur l’environnement, les personnages. Subsiste quelques défauts mais cela ne gâche en rien l’expérience. Entièrement traduit en français pour les non anglophiles Sherlock Holmes The Devil’s Daughter nous entraîne dans plusieurs enquêtes plus ou moins difficiles.

On apprécie l’ambiance distillée dans le jeu, les surprises, l’écriture, les personnages. D’ailleurs vous n’incarnerez pas seulement le célèbre Sherlock Holmes au fil de l’aventure.

Évoluez dans ce monde révolu, user de son flair, d’indices a ce petit quelque chose de très plaisant et le personnage de Sherlock Holmes a le vent en poupe il serait dommage de passer à côté de cette histoire interactive.

Pour faire patienter lors des temps de chargement lors des trajets vous pourrez avoir accès à votre « inventaire », vos notes, vos indices et au système de déduction.

Gameplay / jouabilité

Venons-en justement au système de jeu qui se décompose en de nombreuses phases. Vous pouvez choisir d’évoluer à la première ou 3^ème personne dans le jeu.

A la manière des Point & click une bonne partie du jeu est constituée de fouille, de recherches, de comparaisons avec vos archives et comme dans ce type de jeu il ne faudra pas rater un indice sous peine de ne pouvoir évoluer, des fois un peu frustrant même si le jeu vous dirige en quelque sorte et vous remet sur le droit chemin. A titre d’exemple si vous n’avez pas fouillé entièrement une pièce vous ne pourrez en sortir une réflexion venant à vos oreilles.

Vous n’êtes pas un être ordinaire et si la fouille visuelle est de mise Sherlock Holmes dispose aussi de deux capacités accessibles par simple pression de touches : Un don de vision d’objets / évènement qui étaient présents à une époque mais disparus depuis : une arme sur un mur, etc… et des objets cachés, des détails qu’on ne voit pas à l’œil nu qui apparaissent ainsi en jaune et vous permettent d’avancer plus loin dans vos investigations. Il vous faudra un petit temps d’adaptation pour accaparer ces deux dons sous peine de vous retrouver bloqué pour la résolution d’une énigme.

Vous serez également amené à étudier vos interlocuteurs par un système d’observation : déduisez en un portrait qui se mettra à jour dans votre carnet d’enquête.

Observer c’est bien, interroger c’est mieux et vous y serez confronté en n’oubliant pas de présenter des preuves pour contredire s’il le faut les témoins.

Le système de déduction : Au cours de vos enquêtes vous accumulez des indices et via une interface spéciale c’est à vous de les mettre en relation et de tenter de résoudre l’affaire. Là aussi un petit temps d’adaptation est nécessaire même si non comprend très vite le principe plutôt intéressant d’ailleurs.

On aime aussi le choix moral laissé au joueur pour la résolution de l’énigme.

Enfin vous trouverez également des séquences d’action : filature, échappé à un tueur… S’il y avait un vrai défaut au jeu on pourrait reprocher ces phases qui auraient peut etre mérité plus d’attention. Pas toujours très simple de s’orienter, de courir, d’échapper. Pour lme prochain jeu peut être.

Durée de vie

5 enquêtes complètes, de quoi voir venir d’autant que vous pourrez choisir entre différents niveaux de difficulté. Le jeu est de plus suffisamment prenant et plusieurs choix vous sont donnés ce qui augmente la durée de vie. Vous pouvez d’ailleurs rejouer une séquence avec un choix différent avant d’arrêter votre décision.

En conclusion

Sherlock Holmes est un jeu complet, très bien ambiancé dans un monde « ouvert » et détaillé avec des enquêtes prenantes et incarner ce personnage mythique est assez grisant.