[Preview – Paris Games Week 2015] Ratchet And Clank : Insomniac revient aux fondamentaux

Après une petite infidélité du côté de chez Microsoft, avec un Sunset Overdrive qui ne restera malheureusement pas dans les mémoires, Insomniac Games revient aux fondamentaux. Ratchet And Clank, une licence qui ravit les joueurs depuis 2002, revient pour un remake du tout premier épisode. Accompagné par un dessin animé, dont la sortie est prévue pour le 13 Avril 2016, on sent une envie de rebooter la série de la part de Sony. Une vraie bonne idée ?

La version d’essai présente deux phases de jeu. Tout d’abord, Aleero City pour aborder le gameplay d’une séquence de pure plateforme. La prise en main, l’un des gros points forts des Ratchet And Clank, est déjà exceptionnelle. Les nouveaux venus découvriront un gameplay à la fois facile à digéré et tout de même bien sympa à maîtriser, alors que les habitués retrouveront vite leurs marques. Ratchet est toujours armé de sa clé de douze, récupère toujours des tonnes de boulons, et a toujours à disposition un arsenal d’armes bien fun à expérimenter. La grande star est le pixelizer, qui change vos ennemis en gros tas de pixels de manière bien fun. On retrouve toujours le fameux groovitron, qui fait danser les vilains, mais aussi les plus classiques missiles à tête chercheuse.

Bref, pad en mains on est en terrain conquis. Et visuellement alors ? Car Ratchet And Clank, ça a toujours été une licence très réussie techniquement. Jamais une énorme claque, mais assez léchée pour faire partie du gratin. Qu’on se le dise, c’est aussi le cas de ce remake. Mais peut-être qu’on aura, en plus droit à la grosse claque dans la tronche. Car c’est fichtrement beau, léché à tel point qu’on n’a pas retenu une seule faute de goût. C’est simple, on est là face à l’un des plus beaux jeux que l’on ait pu voir tourner sur cette génération de consoles. Évidemment, on est sur du 1080p, à plus ou moins 60 images par seconde. On a noté quelques légers ralentissements, mais tout à fait normaux à quelques mois de la sortie. Que les fans de la licence le sachent : leurs mirettes seront gâtées.

Donc, Aleero City nous offrait un très bon terrain de jeu pour bien aborder ce remake de Ratchet And Clank. Le niveau nous emmène jusque sur un train en pleine marche, les ennemis s’enchaînent, on a une impression de fluidité aussi poussée à l’écran qu’entre les mains. On passe d’une arme à l’autre sans aucun mal, et le rythme du niveau nous embarque comme il faut. On remarque tout de même une difficulté assez basse, espérons un ou deux modes de difficulté plus forts, histoire de contenter les plus exigeants d’entre nous. Pour dire vrai, on regrette vraiment d’arriver au bout du level.

L’autre phase de cette version d’essai de Ratchet And Clank, intitulée Nebula G34, nous mettait aux prises avec un énorme boss, sorte d’orc maousse costaud. Plongé dans un environnement suffocant, visiblement au cœur d’un volcan, ou en tout cas à proximité d’un point assez chaud pour créer de la lave, le joueur va devoir se débarrasser de cet imposant ennemi. Comme souvent dans la licence, ce boss s’avère plutôt simple à détruire, du moins quand on a bien analysé ses différentes mécaniques. Alors que le combat est plutôt acharné, on remarque encore une fois la beauté du soft. Animation, textures, tout nous convainc.

Au final, ces premières minutes passées avec Ratchet And Clank nous ont bien convaincu, au point que le futur dernier-né de la série atterri dans le top 5 des attentes de 2016 de l’un de nos rédacteurs, totalement renversé par les graphismes de cette version d’essai. Il faudra, tout de même, surveiller ces légers ralentissements, et espérer que la difficulté du soft fini sera réglable via des modes. Mais, même en l’état, on fait face à la plus belle surprise du Paris Games Week. Oui, carrément. Pour celles et ceux n’ayant pas pu faire le déplacement au salon, voici des vidéos fraîchement sorties, histoire qui vous puissiez partager notre enthousiasme.